Mise en place d'un dispositif d'économie circulaire sur la commune de Seysses

Personne référente: 
Cedric JULES
Téléphone du référent: 
0676737399
document_ressource: 
Domaine(s) d’action du projet: 
Usages des sols, modes d’habiter et transition écologique
Emploi, développement économique et modes de travail
Gouvernance, démocratie locale et participation citoyenne
partenaires: 
Collectivités
Entreprises
Etablissements publics
labels: 
non
Le projet est-il multi-sites ?: 
non
Les finalités du projet et ses grands objectifs. Les besoins auxquels il répond: 
Les différents projets de ce dispositif d’économie circulaire participent à dynamiser les activités agricoles et industrielles du territoire de Gouny, sur la commune de Seysses (31) (site péri-urbain à proximité de Toulouse) : Des maraichers, éleveurs laitiers, un centre équestre, une distillerie et d’autres entreprises du secteur se sont regroupées autour de différents projets comme des échanges de matières (déchets organiques …) ou de la mutualisation (matériel …). Ces différents projets permettent de réaliser : - Des économies d’énergies - Une diminution du volume des déchets résiduels - Une collaboration économique et la création d’emplois locaux. Pour illustrer, on peut prendre pour exemple la mise en lien d’une distillerie, de l’écurie et des maraichers bios : les deux premiers fournissent des matières intéressantes pour la plateforme de lombricompostage, dont le produit fini bénéficiera au maraicher (lui-même opérateur de la plateforme). Ce dispositif à vocation d’être reproductible et possèdent un fort potentiel de développement. Un travail de R&D important est engagé, pour expérimenter différentes formes de collaborations, sur les plans techniques, économiques et sociaux : des projets d’identification de molécules chimiques à haute valeur ajoutée, saponification d’hydrolats ou encore le test d’un dispositif de micro-méthanisation sont envisagés. Ils viennent compléter la mise en œuvre du lombricompost. Ce groupement fait également émerger des notions de dynamique économique et de réappropriation du territoire par ses usagers. Il permet de rompre l’isolement de certains acteurs économiques et génère de l’entraide. Enfin il permet d’ouvrir de nouvelles perspectives de marchés pour les acteurs (exemple : culture de spiruline fraiche pour les maraichers), tout en diminuant les coûts via la mutualisation de matériel ou par l’utilisation de nouvelles voies de distribution (circuits courts, AMAP… ).
Description du projet: 
Ce projet est un projet d’association entre différents acteurs du territoire pour développer des activités de valorisation des ressources. Ce projet a été lancé en Décembre 2015 après une étude du potentiel territorial pour accueillir ce genre d’initiative. Une première phase d’indentification des flux a donc été lancée en 2015 à travers le diagnostic des déchets issus des activités des acteurs intéressés par la démarche. Des recherches sur les différents projets permettant de valoriser les ressources identifiées ont alors été engagées : - Etude de faisabilité d’un réseau de chaleur entre la distillerie et un bassin de spiruline - Valorisation des biodéchets via une plateforme de lombricompostage - Production de spiruline, mutualisation de matériel agricole etc. A la suite de ces études techniques, des études réglementaires sont venues compléter le projet. La seconde phase, débutée en Avril 2016, se traduit par la mise en place effective des activités ciblées : - La plateforme prototype de lombricompostage a été mise en place en juillet 2016 par Macadam Gardens. Il s’agit maintenant d’établir une structuration économique de celle-ci afin de répondre au mieux aux besoins des acteurs une fois les techniques de gestion du lombricompost maitrisées. - Un bassin de spiruline a également été lancé courant juillet 2016 dans le même objectif d’expérimentation de production de spiruline sèche et fraîche. Le modèle économique de cette activité est aujourd’hui à l’étude, l’objectif étant d’augmenter progressivement la surface production dans les 5 années à venir pour fournir le marché en spiruline locale. Dans la dynamique du lancement concret de ces projets, le dispositif doit maintenant se structurer en interne : il s’agit d’organiser la prise de décisions au sein du groupement, par la formation d’un bureau par exemple. Il faut également planifier les différents investissements, décider si ces derniers se feront au nom du collectif, définir le mode de rétribution des participants et les conditions d’adhésion des nouveaux acteurs. Le groupement devrait se monter une association d’ici Novembre 2016.
Les éléments clefs du projet: 
Le recours à de nouveaux modes de faire (nouvelles pratiques, nouveaux usages)
Autre