Le 100e SINGE

Personne référente: 
Amandine Largeaud
Adresse site web: 
http://www.lecentiemesinge.com
Téléphone du référent: 
0617136598
Domaine(s) d’action du projet: 
Mobilités, services au public et outils numériques
Usages des sols, modes d’habiter et transition écologique
Emploi, développement économique et modes de travail
partenaires: 
Associations
Collectivités
Entreprises
Réseaux / fédérations
Services de l’Etat
Autres partenaires
labels: 
oui
Les finalités du projet et ses grands objectifs. Les besoins auxquels il répond: 
Objectifs Le 100e Singe s’est donné pour objectif d’inventer le lieu de travail de demain : - Proche des zones d’habitation des centre urbains (en périphérie), - Transversal (pour tous les travailleurs, qu’ils soient agriculteurs ou issus des services), - Inspirant (lieu de pédagogie pour les enfants et de formation), - Agile (se construisant selon les besoins de ses communautés), - Dynamisant son territoire (à la fois socialement et économiquement), - Favorisant les projets professionnels à impact positif sur la sociétés (écoresponsables, durables et/ou socialement impliqué), - En lien avec la terre et l’alimentation (agriculture et agroalimentaire) - Collaboratif (ouvert au maximum, numérique et favorisant les synergies). Finalité Créer des écosystèmes humains à la fois riches en lien social, source d’épanouissement, basés sur des modèles sobres et durables et préservant les terres et les patrimoines, au plus proche des centres urbains, avec comme levier d’action le travail.
Description du projet: 
Le projet Nous sommes le 100ème singe, nous créons des lieux de travail collaboratifs et d’Open Innovation à la fois pour les nouveaux travailleurs du tertiaire (télétravailleurs, indépendants, porteurs de projet…) et pour les nouveaux agriculteurs (payculteurs, exploitants de microfermes, structures ayant besoin de microparcelles expérimentales…) en périphérie urbaine de Toulouse. *payculteur : décrit un employé (ingénieur, employé de bureau…) qui a changé pour travailler dans le monde agricole. Dans un contexte de forte transformation urbaine (transport, éducation, développement des circuits courts…) et sociétale (télétravail, entreprenariat, temps partagé…) impactant le mode de vie du travailleur (mobilité, temps de trajet, solitude…), le 100ème singe apporte une « solution alternative » de Tiers-Lieux d’Open Innovation en zone péri-urbaine conciliant ruralité et ville, travail et bien-être autour de la composante agro-alimentaire. Le 100e Singe à BELBERAUD proposera sur le site de 7 ha d’une ancienne ferme lauragaise située en première couronne urbaine de Toulouse une offre globale de 5 espaces collaboratifs (une zone agro-écologique (comportant une micro-ferme permacole maraichère et des micro-parcelles d’expérimentation), un espace de bureaux partagés (pour les indépendants, télétravailleurs, porteurs de projet…), des ateliers mutualisés (pour les artisans), des chambres d’hôtes (pour accueillir les travailleurs nomades en tourisme d’affaires) et une table d’hôte, véritable ouverture sur le grand public) et des formations variées pour les nouveaux types de travailleurs (entrepreneurs,télétravailleurs, temps partagés…) du tertiaire et de l’agriculture souhaitant bénéficier d’un cadre privilégié aux portes de la ville. Elle viendra apporter une solution concrète à la problématique managériale de la mise en place du télétravail dans les organisations (proximité du lieu d’habitation, diminution des temps de trajets et bouchons…) et aux besoins d’espaces innovants de l’entrepreneuriat tertiaire et agricole tout en générant des économies collaboratives, du lien social et de la dynamisation du territoire : Le projet du 100e Singe répond à toutes les problématiques actuelles concernant l’économie collaborative et plus particulièrement l’économie de fonctionnalité. Dans l’économie de la fonctionnalité, il s’agit de favoriser l’usage plutôt que la propriété, d'utiliser un bien partagé plutôt que de posséder un bien pour un usage individuel. Dans le projet du 100e Singe, il s’agit donc de partager les espaces, les bâtiments et les champs pour permettre aux travailleurs de trouver des lieux adaptés pour le développement de leur activité professionnelle. Dans le prolongement de l’économie de fonctionnalité on trouve l’économie collaborative qui repose sur de nouvelles formes d’organisation du travail, sur une organisation plus horizontale que verticale, la mutualisation des biens, des espaces et des outils (l'usage plutôt que la possession) et l'organisation des citoyens en "réseau" ou en communautés. Son essor est favorisé par l'utilisation des nouvelles technologies permettant d'améliorer la créativité collective, la productivité et la mobilité des travailleurs. Il répond également au désir de pratiques écologiques et de relations sociales plus conviviales. En proposant de relocaliser les lieux de travail au plus proche des zones d’habitation (en périphérie urbaine) le 100e Singe agit à la fois sur l’amélioration du cadre de vie, le tissu social et l’impact environnemental. Enfin en valorisant l’agro-écologie et en permettant aux nouveaux agriculteurs (faisant la promotion d’une agriculture sobre et respectueuse de l’environnement) de s’installer non loin des centres urbains, on relocalise près des zones les plus peuplées la production agricole (voir l’initiative de la ville d’Albi d’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020, suivie maintenant par la vcille de Rennes) en permettant une plus grande autonomie alimentaire, l’accès à des produits agricoles sains, et la réduction de l’impact carbone des transports agroalimentaires. Le 100e Singe propose de questionner la place de l’homme au travail, la finalité de l’entreprise dans la société et l’impact des activités. Il accompagne l’amorce d’une mutation profonde à l’échelle de l’individu, de l’organisation et de leur écosystème par le sens pour mobiliser la créativité et l’ambidextrie (adaptation/anticipation, exploitation/exploration) comme clef de la performance durable en environnement incertain. Le projet du 100e Singe, est initialement modélisé à 15 km au sud-est de Toulouse, vers Escalquens, sur un axe qui le situe au centre de la nouvelle Région et proche de l’échangeur autoroutier de Montgiscard ouvrant sur l’axe Toulouse-Montpellier. Les défis qu’il cherche à résoudre s’appliquent à toutes les périphéries urbaines (avec des spécificités propres à chacune) de notre Région, qui possède de grands centres urbains dynamiques entourés de villes-villages semi-ruraux qui se paupérisent en dynamisme économique et en lien social, se transformant petit à petit en cités dortoirs. Sur cette base-noyau de lieux d’espaces de travail collaboratifs de nombreux « modules » peuvent s’articuler en fonction des spécificités de chaque périphérie : silver economie (activités génératrices de revenus complémentaires pour personnes âgées), éducation, insertion sociale… Le volet expérientiel se veut co-agitateur d’idées novatrices. En lien avec les autres acteurs sur la thématique de l’innovation managériale, le 100e singe contribue à l’émergence d’un écosystème toulousain riche. Avec des figures emblématiques telles que Poult et les démarches en cours dans d’autres entreprises de renom, la région peut devenir un creuset incontournable quant à « l’entreprise de demain ». Le 100e SINGE est un projet d'innovation sociale qui apporte une réponse nouvelle aux besoins sociaux des nouveaux travailleurs (accueil, mobilité, rapport à la terre « complètement nouveau », connectivité, réseau) en impliquant leur participation et leur coopération avec toutes les parties prenantes (collectivités territoriales d’accueil, entreprises désireuses d’innover et de proposer un cadre de travail épanouissant). Destiné au changement d'échelle naturel, il pourra être répliqué dans les territoires volontaires et engagés dans la transition économique, investis dans l'économie collaborative, l'encouragement aux nouvelles formes de mobilité professionnelle, pour le maintien et le soutien à l’agriculture biologique saine et durable dans sa zone périurbaine.
Les éléments clefs du projet: 
La mise en place de nouveaux services
La rencontre de nouveaux publics
L'organisation d’événements
Le recours à de nouveaux modes de faire (nouvelles pratiques, nouveaux usages)