Personne référente:
Marie Chavanne
Adresse Email:
Téléphone du référent:
0562698928
document_ressource:
Domaine(s) d’action du projet:
Vivre ensemble et cohésion sociale
Usages des sols, modes d’habiter et transition écologique
Emploi, développement économique et modes de travail
partenaires:
Associations
Collectivités
Etablissements publics
Réseaux / fédérations
Services de l’Etat
aides_publiques:
oui
labels:
non
Les finalités du projet et ses grands objectifs. Les besoins auxquels il répond:
L’ambition du projet de Pierre & Terre est de favoriser la transition écologique en favorisant notamment la réalisation d'actions concrètes portées par des particuliers, professionnels, collectivités... tels que l'installation de toilettes sèche, la mise en place de systèmes d'assainissement écologique ou encore la rénovation de bâtiments énergivores. De manière plus globale, l'objectif est la mobilisation des populations du Pays du Val d'Adour, des départements du Gers, des Hautes-Pyrénées et de la Région Midi-Pyrénées sur les grandes thématiques que sont : la valorisation et la préservation des milieux naturels, de l’eau et de la biodiversité, la transition énergétique, la lutte contre la précarité énergétique, la gestion de l’eau domestique, l’alimentation de qualité et de proximité, la consommation responsable, l’écoresponsabilité des collectivités, etc. Cette mobilisation doit permettre de proposer des réponses aux nombreuses interrogations que se pose notre société en termes de développement local et de choix de vie.
Le projet s’inscrit en droite ligne avec les stratégies développées par le PVA (Axe A : « Pour un territoire responsable » ; Mesure A.2 : L’exemplarité énergétique et la qualité environnementale), celles du Conseil Général du Gers, de son Agenda 21 et de son projet Terra Mair (écoconstruction) et celles du centre de ressources « construction et aménagement durables » (CeRCAD) de la Région Midi-Pyrénées.
Description du projet:
Le projet repose sur 3 piliers d’intervention et les activités suivantes :
Informer : avec des visites libres ou guidées du bâtiment de l'écocentre (bâtiment pédagogique, démonstratif et exemplaire), des renseignements téléphoniques, l’accès à de la documentation, des annuaires spécialisés, des expositions, des stands sur salons et foires…
Animer – Former : avec des animations tous publics, des conférences, des formations, des ateliers découverte, des sorties de terrain, des séquences pédagogiques à destination des scolaires…
Accompagner : avec des rendez-vous personnalisés à l’écocentre ou chez le bénéficiaire, des écodiagnostics, des études habitat et/ou assainissement, de la mise en réseau, de l'aide au lancement de chantier…
L’approche repose sur le principe de la « construction progressive » en partant d’une information générale, suivie d’un transfert de connaissance par de l’animation puis d’un accompagnement visant à faire émerger des actions concrètes correspondant aux projets auxquels les participants aspirent. Par cette approche, l’écocentre constitue un maillon relais pour que les personnes, entreprises ou collectivités, qui désirent porter des démarches alternatives innovantes, notamment en matière d'habitat et assainissement écologique, trouvent des informations, des exemples, des contacts...
Parmi les thématiques phares du projet, l'assainissement écologique concerne environ 13 millions de français. De nombreuses habitations en zone péri-urbaine sont en effet en dehors d’une zone de raccordement à un système d’assainissement collectif. Même si l’assainissement collectif va continuer à progresser, on estime qu’à l’avenir 10 % de français resteront concernés par l’assainissement autonome du fait de leur lieu d’habitation. Parmi les différents types d’assainissement employés pour traiter les eaux grises, l’assainissement par filtres plantés est une réponse écologique éprouvée qui vient parfaitement s’insérer dans le cadre d’une gestion durable des ressources. Le système d’assainissement par filtres plantés est conçu sur mesure. Son dimensionnement dépend de la quantité d’eau à traiter (on parle en équivalent habitant) mais aussi de la nature de la charge polluante (tous les produits n’ont pas le même degré de toxicité). Ce dernier paramètre découle directement du mode de vie : utilisation de toilettes sèches ou à eau, de produits d’entretien respectueux de l’environnement ou de produits conventionnels, il dépend aussi du mode de santé (traitements antibiotiques ou médecines douces). Une réflexion sur la limitation des pollutions en amont permet de réduire la surface du dispositif et donc le coût de l’installation.
Le projet de Pierre & Terre repose donc également sur le développement des toilettes sèches qui fonctionnent sans eau et permettent l’arrêt d’une pollution nitratée, phosphatée et bactérienne importante liée à nos déjections. En effet, en éliminant nos déjections de la voie aquatique, on diminue la pollution azotée et la pollution phosphatée de nos rivières « et l’on supprime quasiment entièrement la pollution bactérienne » (D.Marchand, ingénieur sanitaire DRASS). A contrario, avec des toilettes humides, même épurées par nos systèmes d’assainissement non collectif et nos stations d’épuration collectives, cette pollution reste en partie existante même après traitement. Le compost produit par l’utilisation de toilettes sèches permet une récupération d’unités d’azote et de phosphore importantes pour notre autonomie agricole. L’élément essentiel de cette technique consiste à mener une réflexion culturelle afin de percevoir nos matières comme une biomasse constituée d’éléments nutritifs nécessaires à l’équilibre de nos sols, qu’il faut en conséquence valoriser. Le péri-urbain est un espace où les toilettes sèches ont tout à fait leur place, d'une part il existe des modèles conçus spécifiquement pour être installés en intérieur (pas d'ajout de sciure, pas de vidange, pas d'odeur, système de ventilation par l'extérieur...), d'autre part de nombreux logements disposent de jardins (possibilité de valoriser son compost au jardin).
Les éléments clefs du projet:
La mise en place de nouveaux services
La rencontre de nouveaux publics
Le recours à de nouveaux modes de faire (nouvelles pratiques, nouveaux usages)